Oui, oui, il vocifère, il faut s’y faire, ça dure depuis une éternité. Et notre préhistorique Julien Blaine aura, prétendent ceux qui s’imaginent que les poètes ont un âge mesurable, 77 ans en septembre 2019. Son interminable tournée d’adieu planétaire et rhapsodique fait un peu penser à celle de Maurice Chevalier, mais en infiniment plus percutant et drôle, nettement plus éveillant et éveillé, il va sans dire (si j’ose dire, à propos du bonhomme). Après la traversée négligente et grave d’un demi siècle d’expositions, de performances, d’installations, de lectures et autres manifestations génialement et minutieusement foutraques, ce stentor à l’âme frémissante dont le souffle purifie l’air comme le mistral, n’a pas fini de l’ouvrir. Ce grand guerrier faussement naïf qui accompagna le chemin de Cassandre/Horschamp espère simplement, par cette fulgurante et prétendument ultime action, prouver que l’histoire de l’art n’est pas celle du marché de l’art ! Vous pensez si on l’encourage, le zig…
Cette information commence à courir sur les réseaux sociaux et suscite de vives réactions, toutes excessives ! Ça étonne quelqu’un ?
ou trop laudatives
ou trop accusatrices
tantôt réquisitoire parfait
tantôt commentaires élogieux...
Aux i[...]
Pour lire la suite de cet article,
(abonnement annuel ou mensuel)
Déjà abonné ?