Le contraste entre le signifiant « trilogie », caractérisé par la majesté, voire le grandiose, et le signifiant « conte », caractérisé par la brièveté et l’efficacité, compte moins que l’ambition de proposer un théâtre allégorique. L’allégorie est un principe de substitution : chaque élément narratif, chaque chose, représente, figure, renvoie à un autre récit, en vérité un raisonnement qui aboutit à une morale, à un « tu dois ! » plus ou moins clair et distinct. L’allégorie est produite par une traduction.
Séparé de son contexte, un conte immoral est une chose contradictoire, voire impossible. Le simple signifiant « immoral » peut porter aussi bien une adhésion à l’immoralité qu’une défiance. Il n’y a pas de texte ou d’œuvre d’art [...]
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