L’acceptation du pire dans le métro parisien

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L’acceptation du pire dans le métro parisien

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par Olivier Schneider
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Le 10 mai, journée de la commémoration de l’abolition de l’esclavage, un groupe de jeunes identitaires (Génération Identitaires et Apaches) ont défilé en veste jaune, station après station, dans le métro parisien.

C’est dans la droite ligne de la stratégie de leur chef, Fabrice Robert, qui cherche à diffuser ses idées à la fois par les réseaux du net, par des actions d’ancrage locale et le travail dans le milieu associatif. Cette action visible, sera complété d’un journal mural "Pénétration" qui expose les idées de façade de l’organisation (une sorte de vernis localiste bio anti mondialiste). Aucun média n’a expliqué l’idéologie Identitaire, sa haine des Rroms, des "gauchistes bobo immigrationistes" et des citoyens du monde, au nom d’une "identité charnelle" régionale, historique (la "France catholique"), et civilisationnelle (en gros l’Europe blanche). C’est un néo fascisme qui impose peu à peu ses concepts "racisme anti blanc", "anti jihadisme", etc..., ses méfiances et sa violence. En l’acceptant, on accepte collectivement d’entrer dans une culture de "l’enracinement" et du repli sur soi, le refuge de la ressemblance, et la haine de ce qui nous enrichit de sa différence, de son déplacement - une culture de la peur et de la soumission.



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